En avant pour Téhéran, pour l’Iran.
Il fallait obtenir un visa. Donc, nous dûmes patienter,
toujours à Istambul. Connaissant la ville, je guidais mon compagnon de voyage,
Jean-Pierre dans la ville. Je voulais
lui montrer cette fameuse Mosquée Bleue.
Lorsque que nous fîmes irruption dans cet univers, dans ce
merveilleux espace, c’était un jour de
prière. Il y avait des centaines de personnes en génuflexions; je fis signe de
reculer, de sortir pour laisser les gens en paix ; nous occidentaux athées, nous devions pas être dans ce lieux, à ce moment. Mais
là, un Turc me fît signe de venir auprès de lui. Je ne voulais vexer personne,
et je m’avançais. Nous fûmes acceptés lors de cette prière, dans un respect mutuel. A la fin de la cérémonie, un mollah nous montra les coins et les recoins de la
mosquée. Surtout, la direction de
Je le répète, tout cela ce fît en toute amitié. Jamais, jamais, du Sud Marocain au Népal, en traversant
l’Afghanistan et le Pakistan, je n’ai eu en tant qu’athée occidental, de
conflit avec des croyants musulmans.
On obtint nos visas.
On monta dans notre car pour Téhéran. Il y avait notamment deux
Japonais, l’un grand et l’autre petit; on en fit des copains.
On traversa le
Bosphore, sur cet immense pont moderne qui enjambait l’Orient et l’Occident.
Toujours dans une lumière éclatante.