Erzurum/Téhéran.
Un seul saut en bus: une nuit, et presque deux journées.
On traversa le Sud du Caucase durant la nuit. Ce fût long.
Très long. Du Sud Caucase, pas bien loin du Mont Ara rat, je ne me
souviens que d’une route, tortueuse, dangereuse tracée dans des rochers, des
gorges et des torrents.
Durant ce périple, Jean-Pierre et moi, pour passer ce temps
interminable, nous jouâmes à un jeu idiot. Qui est qui, qui est quoi !? Des français, dans l’autocar avaient compris ce « jeux » Ils nous qualifièrent de « boys
scout ». ..
Mais nous pûmes dormir plus tôt qu’eux.
Je ne me souviens pas comment, on passa cette frontière
Turquie/Iran. Mais on se réveilla peut avant Tabriz en Iran.
Une chose qui me frappa énormément à ce moment, c’est la
taille des chiens, des nomades du Sud
Caucase. C’était de vrais Ours ! Enormes ! Je n’avais jamais vu de
chiens aussi gros que cela ! Par la suite, j’appris que c’était des chiens
pour tuer ou éloigner les loups des steppes.
Bref, on traversa Tabriz, et on arriva à Téhéran vers les
10/11 h du mat, lorsque je vis cela:
Les portes de Théhéran.