Mémoire d’un songe vrais !
Cette année précédente, j’étais
toujours seul à Istambul. Ce n’était pas marrant.
Je retournais au Pouding, et là,
chouette, je rencontrais deux français. De vrais roublards, tortueux à
souhaits ! On décida de prendre un bain Turc. On trouva un vrai bain Turc.
Avec une multitude d’étapes à parcourir, dans différentes salles construites en
marbres; diffusant de la vapeur, de la
chaleur, de l’eau froide…
C’était fantastique ! Nous
étions à poils, avec une simple serviette enroulée autour du bassin, dans des
lieux qui pouvaient dater d’avant J-C.
Puis un Turc me proposa de me
masser ! Heu !...Mes copains rigolaient. Comme ils étaient là pour me
sécuriser, j’acceptais.
Je me retrouvais plaqué sur une
table de marbre, avec un type très fort qui me martyrisait par des frappes et des pressions fortes. C’était le massage à
Enfin, tout beau, tout propre on
retourna au Pouding pour manger.
On fit ainsi, la connaissance de
jeunes Turcs à qui on posa la question : « Où sont les filles
ici ». Nous étions vraiment naïfs ! Ils répondirent, pas de
problèmes, venaient avec nous.
Ok ! Go, avec les copains
Turcs.
Le soir tombé, on fit le tourné
des grands cafés d’Istambul. On fit une grande consommation d’Arak. Une sorte
de pastis, mais beaucoup plus fort. Hé, hop, hop !
Je me souviens (à peine) sortant
du café, interpellant les copains Turcs: « Où sont les
nanas ? ». Je pensais qu’ils allaient nous présenter des copines à
eux ! Ils répondirent: « viens ». Oki, oki...
J’arrivais dans un drôle d’endroit. Avec des
hommes alignés vraiment tout droit, dans une file
d’attente interminable. C’est quoi ce truc ? Je compris, merde, c’était un
bordel ! Ayant enfin réalisé, je remontais toute la file d’attende, et je
vis « les merveilles » de tout les
désirs. C’était des femmes grosses,
énormes, adipeuses, dignes des films de Fellini. Je fus stupéfais, et j’éclatais de rire.
Mes copains français et turcs
m’attrapèrent, pour ne pas faire d’histoire, et nous sortîmes.
On alla en boite sur l’autre rive
du Bosphore. On payait tout aux Turcs, ils n’avaient pas de sous. Dans ce Nigth
Club, il y avait une fille qui faisait la danse du ventre. La fille disparue,
plus de nana. Et bien, on fit la fête, entre français complètement bourrés.
La boîte devait fermer, il fallait
retourner sur l’autre rive du Bosphore, à 4/5 h du mat, et on remercia nos amis
turques.
Ce fût magique, on traversa, à pied, une bonne partie d'Istambul, sous la neige.
Il fallait parcourir Galata Bridge (le
plus vieux et le plus beau pont d’Istambul), pour retrouver notre hôtel, dans un désert total, dans une
ville habituellement si bruyante. Un silence totale, absolu.
Il tombait beaucoup de neige, filtrée par les chatoiements des luliminosités du pont.
Ce
fût magnifique que de traverser Galata Bridge sous cette neige, à la fois sourde et scintillente.
Ce fût magnifique que de voir la neige tomber sur tout Istambul illuminé; car la nuit, Istambul est une vrais ville lumière...
L’Orient gardait ses prémisses de
rêves.