Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Yeux du Monde.
9 octobre 2007

Mémoire d’un songe vrais !

Cette année précédente, j’étais toujours seul à Istambul. Ce n’était pas marrant.
Je retournais au Pouding, et là, chouette, je rencontrais deux français. De vrais roublards, tortueux à souhaits ! On décida de prendre un bain Turc. On trouva un vrai bain Turc. Avec une multitude d’étapes à parcourir, dans différentes salles construites en marbres; diffusant  de la vapeur, de la chaleur, de l’eau froide…
C’était fantastique ! Nous étions à poils, avec une simple serviette enroulée autour du bassin, dans des lieux qui pouvaient dater d’avant J-C.
Puis un Turc me proposa de me masser ! Heu !...Mes copains rigolaient. Comme ils étaient là pour me sécuriser, j’acceptais.
Je me retrouvais plaqué sur une table de marbre, avec un type très fort qui me martyrisait par des frappes et des pressions fortes. C’était le massage à la Turc! Mes compères y passèrent aussi ! Pas terrible ce massage, on avait l’impression d’être passé dans un concasseur: frappes, poussées à deux bras, sortes de coups de poings... Heureusement notre masseur avait su garder ses instincts.
Enfin, tout beau, tout propre on retourna au Pouding pour manger.
On fit ainsi, la connaissance de jeunes Turcs à qui on posa la question : «  Où sont les filles ici ». Nous étions vraiment naïfs ! Ils répondirent, pas de problèmes, venaient avec nous.
Ok ! Go, avec les copains Turcs.
Le soir tombé, on fit le tourné des grands cafés d’Istambul. On fit une grande consommation d’Arak. Une sorte de pastis, mais beaucoup plus fort. Hé, hop, hop !
Je me souviens (à peine) sortant du café, interpellant les copains Turcs: « Où sont les nanas ? ». Je pensais qu’ils allaient nous présenter des copines à eux ! Ils répondirent: « viens ». Oki, oki...
J’arrivais dans un drôle d’endroit. Avec des hommes alignés vraiment tout droit, dans une file d’attente interminable. C’est quoi ce truc ? Je compris, merde, c’était un bordel ! Ayant enfin réalisé, je remontais toute la file d’attende, et je vis « les merveilles » de tout les désirs. C’était des femmes grosses, énormes, adipeuses, dignes des films de Fellini. Je fus stupéfais, et j’éclatais de rire.
Mes copains français et turcs m’attrapèrent, pour ne pas faire d’histoire, et nous sortîmes.
On alla en boite sur l’autre rive du Bosphore. On payait tout aux Turcs, ils n’avaient pas de sous. Dans ce Nigth Club, il y avait une fille qui faisait la danse du ventre. La fille disparue, plus de nana. Et bien, on fit la fête, entre français complètement bourrés.
La boîte devait fermer, il fallait retourner sur l’autre rive du Bosphore, à 4/5 h du mat, et on remercia nos amis turques.
Ce fût magique, on traversa, à pied, une bonne partie d'Istambul, sous la neige.
Il fallait parcourir Galata Bridge (le plus vieux et le plus beau pont d’Istambul), pour retrouver notre hôtel, dans un désert total, dans une ville habituellement si bruyante. Un silence totale, absolu.
Il tombait beaucoup de neige, filtrée par les chatoiements des luliminosités du pont.
Ce fût magnifique que de traverser Galata Bridge sous cette neige, à la fois sourde et scintillente.
Ce fût magnifique que de voir la neige tomber sur tout Istambul illuminé; car la nuit, Istambul est une vrais ville lumière...
L’Orient gardait ses prémisses de rêves.

250px_Galata_bridge_2006_3 galata_bridge

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité