Une journée à Kandahar.
On explorait les lieux.
Le Basque, je ne sais où ? Jean Pierre chez un barbier, dans
la rue.
Moi, j’entrais sous une grande tende circulaire, qui était en fait un cirque, après avoir
payé un billet, au prix le plus bas.
Je m’installais pour comprendre la culture du coin. Un type avec un calot d’Astrakhan m’invita au
premier rang. Je compris alors, que le calot d’Astrakhan était un signe de supériorité
sociale: comme le chef douanier à la frontière, comme le marchand de peaux de loups et
d’ours à Herat, comme l’espion de la maison blanche dans le désert…
Mais me voilà au cirque ! Tout d’un coup, dans un
spectacle insipide à la gloire du président de la « République
Afghane », une jeune femme apparue
le visage dévoilé. Elle était superbe.
Elle fût tout aussi surprise que moi; elle de voir un
occidental, moi de voir son beau visage.
Je me souviendrais toujours de sa beauté.