Théhéran: en errance vers le Grand Bazard !
Je venais juste d'arriver à Téhéran.
Une boulette d'opium dans l'estomac, et je décidais seul, de visiter la ville.
Quel univers! Nous étions encore sous l'ère du Shah, avant la dominance
politique, la révolution Islamique des Ayatollahs.
Je vis un type énorme, un policier qui réglementait par
haut parleur, du fond de sa Mercedes, le
trafic de la rue. Imaginez une espèce d’obèse adipeux, qui du fond de sa
Mercedes, avec un micro relié à un haut parleur fixé sur le toit,
vous dicte où vous devez mettre les pieds! Remarquez, qu'à cette époque, il y avait des troupeaux de moutons, dans les rues de la capitale.
Bon, moi j’avançais. A un moment, je vis un gars couché par terre; étendu totalement, se
tordant de douleurs. J’ouvris de grands yeux ! Immédiatement, un
commerçant sortit de sa boutique, me fît comprendre, que le gars était bourré
à l’éther ! Ok ! Je
continuais !
Sans le vouloir, j’étais à côté d’une porte d’entrée du
Grand Bazar de Téhéran. Et quand j’entrais dans ce labyrhinte de lumière, je vis cette succession de boutiques, qui en Perse,
exposait des tapis Persans; je fus sidéré. (mdr).
Chaque boutique exhibait son plus beau tapis tapissé sur un
mûr; démarquant ainsi, milles et un autres tapis fantastiques étalés sur le sol !
Et moi, je restais donc, à chaque pas, en extase devant les plus beaux tapis du
monde.